Sur le toit de la maternelle Keur Badiene, il y a un jardin maraicher, pour produire des légumes pour la cantine, des ressources pour l’école, servir de jardin pédagogique et aussi former des femmes et les accompagner pour qu’elles créent leur propre activité. Il y a aussi un poulailler et un local pour des poules pondeuses.
Depuis novembre, 10 femmes, puis 10 autres, ont appris à fabriquer des tables de culture, les équiper, semer et cultiver des légumes, s’occuper des poulets.
Chacune a reçu un poulailler à mettre dans sa cour, et 20 poulets.
Avec cet atout de départ, lorsqu’elles vendent leurs poulets elles économisent ce qu’il faut pour reproduire l’élevage, s’organisent ensemble, avec en plus une petite caisse de solidarité. Une belle mobilisation.
Un petit groupe cultive 15 tables chez une dame, mère et grand-mère d’élèves de KFK, un autre encore 15 sur un terrain prêté par l’école publique en face de KFK. Les autres s’occupent des plantations sur tables et étagères sur le toit de l’école.
Tous les produits utilisés sont bio.
Elles continuent à se former au quotidien, avec l’aide de Fatou Ndiaye, une femme expérimentée, et d’un technicien de la Préfecture. L’idée est ensuite que les femmes s’organisent en groupement d’intérêt économique, pour une totale autonomie.
Quand l’activité sera stabilisée, d’autres femmes seront formées.
Merci à la Fondation Impala Avenir et à la Mairie de Paris qui ont permis de lancer ce beau projet.